Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat

Автор работы: Пользователь скрыл имя, 01 Ноября 2014 в 14:43, реферат

Краткое описание

Le monastère de Gherart abrite un certain nombre d'églises et de tombes – pour la plupart troglodytes – représentatives de l'apogée de l'architecture médiévale arménienne. Cet ensemble de bâtiments médiévaux situé au milieu des escarpements, à l'entrée de la Vallée de l'Azat, s'intègre à un paysage d'une grande beauté naturelle.

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Monastère de Gherart et la Haute vallée de l’Azat

Brève description

Le monastère de Gherart abrite un certain nombre d'églises et de tombes – pour la plupart troglodytes – représentatives de l'apogée de l'architecture médiévale arménienne. Cet ensemble de bâtiments médiévaux situé au milieu des escarpements, à l'entrée de la Vallée de l'Azat, s'intègre à un paysage d'une grande beauté naturelle.

Description historique

Le monastère, situé  à l’entrée de la vallée de l’Azat, se dresse au milieu des escarpements. Il fut fondé au IVe siècle, par saint Grégoire l’Illuminateur selon la tradition. Une source jaillit dans une grotte du site, qui était, à l’époque préchrétienne, sacrée ; le site fut d’ailleurs connu, entre autres, sous le nom d’Aïravank , le monastère de la Grotte.  

Le premier monastère, IVe siècle, fut détruit par les Arabes au IXe siècle, mais fut reconstruit ; au XIIIe siècle,.

Cela en fit un lieu de pèlerinage très prisé des chrétiens d’Arménie pendant de nombreux siècles. Des reliques des apôtres saint André et saint Jean furent données au XIIe siècle, et les visiteurs pieux firent aussi de nombreux dons de terres, d’argent, de manuscrits, etc… au fil des siècles.

 

Description longue

Le complexe de Gherart est un exemple remarquablement complet et bien conservé de fondation monastique située dans une région isolée, d'une grande beauté naturelle : entouré de falaises imposantes, il se trouve au début de la vallée de l'Azat. Il renferme un grand nombre d'églises et de tombes dont la plupart sont creusées dans la roche. Elles illustrent l'apogée de l'architecture et de l'art décoratifs du Moyen Âge arménien, et présentent de nombreuses innovations qui étaient appelées à exercer une influence profonde sur l'architecture de toute cette région. Le monastère aurait été fondé au IVe  siècle, selon la tradition, par saint Grégoire l'Illuminateur ; le premier complexe a été détruit par les Arabes au IXe  siècle, mais le monastère était à nouveau florissant au XIIIe  siècle.

Il connut une grande prospérité, due à la protection des princes Prochian, qui y sont d’ailleurs enterrés. Ils y firent construire un système d’irrigation en 1200, et financèrent l’érection et la reconstruction de la majorité des églises du complexe. À cette époque, le site portait également le nom de monastère aux Sept Églises et de monastère aux Quarante Autels.  

Il devait sa célébrité  à ses reliques, dont la plus fameuse était la lance qui blessa le Christ sur la croix. Le monastère était célèbre pour les reliques qu’il abritait, dont la plus vénérée était la lance qui aurait blessé Jésus sur la Croix, censément apportée là par l’apôtre Thaddée, et qui lui a d’ailleurs donné son nom actuel, Gherartavank (le monastère de la Lance),( aujourd’hui la sainte Lance est abritée dans  le musée de Edjmiadzine ) apparaissant pour la première fois dans un document de 1250.

Des reliques des apôtres André et Jean lui furent données au XIIe  siècle et, au cours des siècles suivants, de pieux visiteurs y firent de nombreux legs, notamment en terrains, en argent et en manuscrits.

La plus ancienne partie du complexe monastique de Gherart est la petite chapelle de Saint-Grégoire, qui se trouve à l'extérieur du groupe principal de constructions, à l'est. Elle est creusée directement dans la paroi de la falaise, et n'a pas été achevée. La plus ancienne inscription portée sur le mur externe remonte à 1177. Le décor à motif de croix de la façade court aussi bien sur le mur construit que sur la paroi rocheuse, en contrebas.

Construite, selon une inscription, en 1215, l’église Saint-Sion (église principale) est de type arménien classique : son plan est celui d'une croix inscrite dans un plan carré, surmontée par une coupole reposant sur une base carrée, à laquelle elle est reliée par un système de voûtes. Le bras oriental de la croix se termine en abside, tandis que les autres présentent une extrémité rectiligne. Les angles sont occupés par de petites chapelles à deux étages voûtées en berceau. Les murs internes portent de nombreuses inscriptions commémorant des donations ; la maçonnerie des murs externes a fait l'objet d'un soin particulier.

Un gavit (narthex) (salle d'entrée) la relie à la première église rupestre.

Comme c'est fréquemment le cas dans l'architecture médiévale arménienne, le plan du bâtiment reproduit celui d'une section centrale  qui est coiffée d’une coupole à stalactites, premier exemple de ce type. Ce coup d’essai fut un coup de maitre  car cette coupole de gavit passe pour l’une des plus belles d’Arménie. L'adaptation de ce modèle par l'Église lui confère une dimension imposante. Les espaces périphériques créés par la position des colonnes présentent différentes solutions de couvrement, tandis que l'espace central est couronné par un dôme à stalactites, qui constitue le plus bel exemple de cette technique en Arménie.

Le gavit était utilisé pour l'enseignement et pour les rassemblements, ainsi que pour recevoir les pèlerins et les visiteurs.

La première église rupestre du nord-ouest a été construite en  1240. Elle est entièrement creusée dans la roche selon un plan en croix grecque. Elle  est coiffée par une coupole à stalactites, elle présente un curieux mélange de plan  d’église et de gavit. La coupole est ornée par les grenades.  La source de l’eau sainte a jaillit ici. L’eau est considérée comme saint qui guérit de différentes maladies.  Nous pouvons voir des pèlerins    qui viennent prendre de l’eau bénie pour leurs parents.

Le premier mausolée rupestre ou mausolée rupestre du prince Proche Prochian (1283). Au fond le grand compartiment délimité par une colonne  centrale et  deux arcs renferment les caveaux du prince Proche et sa femme. L’arcade est agrémentée d’une  sculpture au motif très fameux : une tête de bœuf en chaine deux lions  à la queue en forme de dragon, tandis qu’un aigle enserre un agneau entre ses griffes. Le mausolée ouvre lui-même  sur une chapelle funéraire dont la coupole est ornée de 12arbre de vie très stylisées.

 Le deuxième mausolée rupestre (1288) ou mausolée rupestre de Papak prochian . elle  est construite  dans la partie supérieure du rocher, il a le plan d’un gavit  classique  à quatre colonnes, semblable à celui de l’église principale. Son acoustique est exceptionnelle.

En ressortant du monastère, on remarque  sur la droite la chapelle de la Sainte-Mère-de-Dieu, antérieure au monastère (1160), sous laquelle sont gravés de beaux khatchkar, à même la roche.

 

 

Le complexe monastique a été protégé par un mur défensif aux XIIe -XIIIe siècles. La plupart des moines vivaient dans des cellules creusées dans la falaise rocheuse qui sont encore visibles aujourd'hui, avec quelques oratoires de plan très simple.

 

 


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